Brasserie
de la Madelonne

Nos installations

Sélectionnée avec les meilleures céréales maltées en Wallonie, cette bière vivante et non filtrée est brassée avec de l’eau de source de la haute Ardenne belge.
Les houblons de premier choix apportent amertume et saveur à nos brassins.

L’idée de créer une brasserie ne datait pas d’hier mais il fallait le petit déclic qui permet aux choses d’avancer.

Les bières

Actuellement, deux sortes de bières ont vu le jour :

  • Une ambrée appelée « La Madelonne » ;
  • Une rousse appelée « La Suzienne » (en souvenir du jumelage de 2003 avec le joli village provençal de Suze-la-Rousse)

Pour brasser une bonne bière, il faut du temps et du savoir-faire; c’est la raison pour laquelle nous conjuguons patience avec passion.

A bientôt pour une dégustation !

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La Madelonne

La bière Madelonne, une blonde ambrée à haute fermentation est à déguster lors des concerts à la ferme.

Conçue grâce à la baguette magique de Germain Lentz, elle parfumera votre palais d’un léger goût biscuité et sa teneur en alcool ne dépasse pas un petit 6 degrés… une véritable découverte pour les amateurs de bières spéciales.

La Suzienne

Brassée de manière naturelle et artisanale, cette bière rousse de haute fermentation est la rencontre entre le caractère bien trempé de la Haute Ardenne belge et le soleil généreux de Suze-la-Rousse en Drôme provençale.

Vous découvrirez en elle mille saveurs issues de la passion et de l’amour que nous avons su cultiver pour lui donner vie.

La légende de la bière Madelonne

Il y a bien longtemps en Haute Ardenne, dans le hameau d’Engreux, vivaient plusieurs familles de Nutons ; vous savez, ces personnes hautes comme trois pommes qui vivaient dans des grottes et qui n’en sortaient que pour aller chercher au village les chaussures à ressemeler. Ils avaient la réputation d’être de fins cordonniers.

Comme les garçons étaient plus nombreux que les jeunes filles, un nuton nommé Jacquot décida de tenter sa chance ailleurs afin de trouver l’âme sœur. Remontant l’Ourthe et escaladant plusieurs collines, il arriva dans la vallée des fées où il décida de se reposer une nuit à la belle étoile ou plutôt dans le creux d’une petite cavité qui, bien plus tard, servira de cache pour les butins de Géna et Magonnette. Le lendemain, à son réveil, une fée était assise à ses côtés.

« Dame la fée !» dit-il : « Connaissez-vous un hameau où je pourrais rencontrer une jolie jeune fille avec la bonne intention d’en faire mon épouse pour la vie». Oh ! dit la fée, il y a encore un peu de chemin à faire, mais si tu prends la direction du hameau de Gouvy, tu passeras à gué un ruy aux eaux limpides au lieu dit ‘Stère por mi’ (qui deviendra ‘Sterpigny’ avec les siècles) et là habite une sympathique tribu de Massotais. Ce sont des personnes de la même taille que toi. On dit même que là, se trouvent les plus belles filles de toute l’Ardenne. « Merci Madame la Fée, j’y cours toute de suite. »

Après plusieurs heures de marche, il arriva effectivement à l’endroit précis que sa bienfaitrice avait désigné. Il y avait du monde qui dansait un peu partout le long du ruisseau et de folles farandoles étaient emmenées par des dizaines de jeunes filles plus belles les unes que les autres. Jacquot croisa le regard tendre de l’une d’elles et ne la quitta plus de la soirée. Il lui raconta d’où il venait et le but de son long périple dans la grande forêt et lui demanda : « Comment t’appelles-tu ? ». S’approchant plus près de lui, elle lui chuchota à l’oreille « Madelonne et tu me plais beaucoup ».

Jacquot devint tout rouge comme un petit gratte-cul. « Viens, je vais te présenter à ma famille » dit-elle. La maman était une dame bien habillée avec de beaux vêtements de velours et de beaux grands yeux bleus. « Comme vous êtes belle ! » dit Jacquot. « Mais tu es un bien joli jeune homme et je te verrais bien comme gendre » dit-elle à son tour. C’est bien connu que les dames aiment les compliments et Jacquot l’avait bien compris, mais le plus dur restait à faire car il fallait affronter le père : Un gros bourru chauve et barbu qui n’avait pas l’air de faire dans la dentelle…et pourtant.

Après les présentations et une longue discussion alors que le plus dur semblait être derrière lui, le père lui demanda : « Dis Jacquot, si tu veux rester avec nous, il te faudra chercher du boulot ! » Aie ! ça se corse, pensa-t-il.

La belle Massotais qui tenait à le garder près d’elle lui dit : « Près d’une vieille ferme, je connais un puits au fond duquel il y aurait, selon les rumeurs locales, une urne solidement fermée contenant la recette d’une bière miraculeuse qui empêche de vieillir ». Munis d’une longue corde en chanvre, ils se rendirent à l’emplacement de ce fameux puits et après avoir échangé un long baiser, Jacquot décida de descendre. La tâche fut facilitée du fait qu’il ne contenait pratiquement plus d’eau.

Après avoir chipoté dans la vase et après de longs efforts, son courage fut récompensé car il remonta la fameuse urne. Effectivement, elle contenait une vieille recette qui semblait remonter à la nuit des temps. Jacquot se mit au travail tout de suite. Assisté par le forgeron Godichon, le maçon Pierrot, le bricoleur Finfin, Gégé ainsi que différents corps de métier, la brasserie prit forme et un mois plus tard de douces odeurs d’orge malté et de houblon embaumaient la vallée.

Le père convaincu du savoir-faire de Jacquot lui donna sa fille en mariage. Celui-ci se déroula le 17 Ventôse 1697 et par amour pour sa belle princesse, il appela sa bière du même prénom qu’elle : LA MADELONNE.

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