Guy CABAY est né à THEUX le 2 octobre 1950 En 1978, il crée l’événement en créant le hit en wallon de Liège, savante alchimie entre mots du terroir, jazz et musique brésilienne, mieux connu sous le sous-titre Amon Laca : « Il y fèt co pé qu’amon Laca, qu’amon Laca, qu’amon Laca ». Deux petits mots qui ont changé le paysage de la chanson dialectale en Wallonie.

Il partage alors son temps entre Venise, Bologne où il travaille à son doctorat sur la musique médiévale, et Liège où il rencontre et joue avec des personnalités du jazz : Raoul Faisant, Maurice Simon, Jacques Pelzer, René Thomas, et plus tard Steve Houben, Jacques Pirotton, Charles Loos, Michel Herr, Jean-Louis Rassinfosse, etc.

En 1979, Guy Cabay est, avec Steve Houben et quelques musiciens de jazz de sa génération, le cofondateur du Séminaire de Jazz du Conservatoire de Liège sous la direction d’Henri Pousseur.

En 1981, il crée son premier groupe de jazz, qu’il nomme Lemon Air. En 1982, sort le vinyle 33 tours intitulé Li Tins, lès-ôtes èt on pô d’mi, où figurent 13 titres : Face A : Les D’mèy doûs dè costé dèl Moûse (3 min 32 s), Li Harlake èt l’djône fèye (4 min 02 s), Tchanson po l’dièrin.ne houyîre (2 min 24 s) (extraite de la bande musicale originale du film Hay po l’djoû, sur le charbonnage de Blegny-Trembleur)

En 1985, il enregistre le 33 tours Miroirs d’ailleurs, avec Bruno Castellucci (batterie), Evert Verhees (basse), Kevin Mulligan (guitare), Bill Frisell (guitare), Steve Houben (flûte, sax alto, sax soprano), Greg Badolato (sax ténor, sax soprano), Richard Rousselet (trompette), Paul Bourdiaudhuy (trombone), John Ruocco (clarinette), Philippe De Cock (obx), sans oublier les voix de Georges Pradez et d’Annick, la complicité de Jean-Louis Rassinfosse, Michel Herr et Toots Thielemans. Guy Cabay y joue du piano, du vibraphone et du marimba.

Après s’être retiré de la scène pendant plusieurs années pour se focaliser sur l’enseignement et sur la musique instrumentale, c’est plus proche de nous en juin 2023 que le label Tricatel réédite, sous le titre de « Cabaycédaire », un album reprenant 12 titres : les 7 premiers, de l’album « Tot-a-fèt rote cou-d’zeûr cou-d’zos » (1977), les 5 derniers de l’album « Li Tins, lès-ôtes èt on pô d’mi » (1978). Cet album sera disponible uniquement sous forme d’un vinyle 33 tours et sur les plateformes de streaming.

C’est entouré de musiciens magnifiques musiciens que l’on pourra déguster son Wallon à la sauce bossa nova le samedi 1er juin à la salle TALLIER.

Am ketenes est a l’origine une association où se retrouvaient sédentaires et gens du voyage autour de la musique en 1999… Et puis, un jour, il y a eu un projet de disque… L’idée de départ de ce projet dirigé par le guitariste Emmanuel Kassimo était de rassembler sédentaires et manouches, de toutes confessions, musiciens professionnels et chanteurs amateurs autour de la musique.
D’où le nom Am ketenes! (Nous sommes enemble en Romanès)

Finalement, près de 30 personnes, dont de grands noms du jazz manouche (Patrick Saussois, Daniel Givone, Kamlo Barré… ) et des chanteurs manouches de la région centre, (catholiques et évangélistes ce qui est très rare) , participerons ensemble à ce projet.

C’est ainsi qu’est né le premier album « L’Holocauste oublié » sous le nom Am Ketenes en l’an 2000.

Le noyau dur de ce projet deviendra le groupe de jazz manouche Am Ketenes Quartet.

Dès le deuxième album « la Poupa », le mot swing vient s’ajouter au nom de la formation, indiquant clairement son orientation vers le jazz manouche de Django Reinhardt. Une nouvelle orientation qui mènera le groupe jusqu’aux clubs de jazz New yorkais du festival Django à Gogo, puis au Canada (Festival Romani Yag) aux festivals Django Reinhardt de Suede ( Stockholm) , Italie (Turin), en Angleterre ( Londres – Jazz club), en Espagne (Tarragone) pour le centenaire de Django…

Hipi-Kats est né de l’idée initiale de Pascal « Popa » Josse, chanteur et guitariste ayant plusieurs années de « bouteille » à son actif au sein de diverses formations (Blind Pig, Junk Food, Blues Seeds, Dirty Roads…) de créer un duo de blues « acoustique » avec son vieux complice Eric « Buddyrick » Kinart, également chanteur et guitariste de longue date (Cultivators, Cheap Hot & Blues, The Rattlers…) Après quelques répétitions, une évidence leur est apparue : il leur fallait s’adjoindre la présence d’un métronome, à savoir le vieux compagnon d’arme d’Eric, P-Y « Dadoo » Dierick, ex-batteur des Cultivators, Jimson Weed, Cheap Hot & Blues, The Rattlers…

Le duo devenu trio, les amis se sont mis au travail et après quelques mois, ont commencé à écumer les bars et autres endroits de réjouissances musicales à travers nos belles provinces. En octobre 2019, lors d’une jam-session, ils ont fait l’heureuse rencontre d’un harmoniciste talentueux en la personne de Marcel « Omar Cell » Gaillard qui partage avec eux les mêmes vues musicales et le goût des bières spéciales… Le trio est donc devenu dans sa version définitive un quartette, l’ajout de l’harmonica permettant d’étendre considérablement leur répertoire en y incluant tout ce qu’ils aiment, de Little Walter à Sonny Boy (Rice Miller) Williamson, en passant par Slim Harpo, Jimmy Reed, Billy Boy Arnold ou autres Jimmy Rogers..

Après une interruption de 3 mois due aux circonstances que l’on sait, ils ont repris les répétitions avec acharnement et disposent aujourd’hui d’une solide set-list de plusieurs dizaines de morceaux pour leur plus grand plaisir et… le vôtre ! Il leur arrive même, lorsqu’ils ferment les yeux, de se prendre pour de vrais bluesmen !!! Hipi-Kats, du blues « roots » acoustique, facile à engager, difficile de s’en séparer…

Ils sont deux et font du son comme cinq. Un show électrique où se mêlent riff de guitare 70’s, voix puissante et rythmes endiablés aux claquettes. Un blues rock sauvage à mi-chemin entre Hendrix et Seasick Steeve pour un voyage sonore et visuel avec les Instruments faits mains de Greg, les percussions et les acrobaties de Léa. Du one man band, une guitare radiateur, des claquettes, de la washboard alliés à une envie furieuse de partager leurs univers… un duo Improbable à voir absolument !